In a compelling approach to storytelling, When Europe Was a Prison Camp weaves together two accounts of a family’s eventual escape from Occupied Europe. One, a memoir written by the father in 1941; the other, begun by the son in the 1980s, fills in the story of himself and his mother, supplemented by historical research. The result is both personal and provocative, involving as it does issues of history and memory, fiction and "truth," courage and resignation. This is not a "Holocaust memoir." The Schrags were Jews, and Otto was interned, under execrable conditions, in southern France. But Otto, with the help of a heroic wife, escaped the camp before the start of massive transfers of prisoners "to the East," and Peter and his mother escaped from Belgium before the Jews were rounded up and sent to Auschwitz. Yet, the danger and suffering, the comradeship and betrayal, the naïve hopes and cynical despair of those in prison and those in peril are everywhere in evidence.

When Europe Was a Prison Camp: Father and Son Memoirs, 1940-1941

Biographies & Memoirs

Schrag, Peter

Grynberg, Anne

Schrag, Otto

Bervoets, Marcel

Rosenberg, Pnina

Historical

Indiana University Press

La liste de Saint-Cyprien. 
Par Marcel Bervoets 
Collection Histoire[s] 
480 pages au format 14 x 24 cm 
ISBN : 2-87426-044-4 
Photos noir et blanc, documents d'époque. 
Couverture souple pelliculée illustrée en couleurs. 
Prix public : 25 ?\nUn épisode inédit de la période la plus sombre de notre histoire. 
Un document exceptionnel.\nExtrait de l'introduction : 
Peu après avoir quitté Perpignan, ma mère a insisté faire un détour par le village de Saint-Cyprien. Sans chercher à comprendre le but de cette escapade impromptue, j'ai accédé à sa demande et nous nous sommes arrêtés dans ce village sans charme aux maisonnettes désespérément banales, perdu au bord de la mer. Comme nous déambulions déjà depuis une demi-heure sans but apparent, j'ai fini par imaginer que ma mère s'était soudainement éprise de la plage, qui me paraissait pourtant sans intérêt. S'apprêtant à remonter en voiture et visiblement déçue de sa promenade, elle s'est alors tournée vers le vide, lançant, dépitée : " Et pourtant, Ici, il y avait bien un camp ! ". Sur le coup, cette exclamation m'a paru incongrue ; je ne trouvais pas le moindre élément rationnel me permettant de saisir le sens qu'il convenait de lui donner, encore moins d'en comprendre la raison. 
Elle n'ajouta pas un mot.\nDès l'aube du 10 mai 1940, avant même l'offensive éclair des troupes d'Hitler, et pendant quelques jours, plus de 8 000 Juifs réfugiés en Belgique - dont 4 419 seront identifiés - ont été déportés par les autorités de leur pays d'accueil vers le Sud de la France. Parmi eux, un Autrichien, Hans Tragholz, le père de l'auteur, que ce dernier n'a pas connu ; il est mort à Buchenwald en 1945. 
Un silence de plomb recouvre, depuis lors, cet épisode collectif particulièrement sombre. 
Tout au long d'une enquête menée avec détermination pendant trois ans à partir d'une découverte inattendue, Marcel Bervoets veut comprendre ce qui s'est réellement passé. Quelles circonstances, quelles raisons - d'État ou autres - ont conduit son père et ses compagnons d'infortune dans les villages de Saint-Cyprien et Argelès-sur-Mer, près de Perpignan, au camp d'internement de Gurs, dans le Béarn, et, au-delà, pour beaucoup, sur le chemin de la mort ? 
Le résultat de cette enquête méticuleuse, preuves irréfutables et documents à l'appui à l'appui, est implacable. Et bouleversant. Car c'est aussi à travers des lettres, notes, suppliques, journaux intimes, que La liste de Saint-Cyprien raconte le destin tragique de ces milliers d'individus, victimes de la vilenie des hommes.\nNé en 1941 à Anvers, Marcel Bervoets, licencié en Philologie romane, a vécu plus de vingt ans en Afrique avant de regagner l'Europe en 1984 pour s'installer à Aix-en-Provence. Reconverti dans le tourisme, il devient conseiller de la ville de Marseille. 
Ne résistant pas à l'appel de l'Afrique, il repart en 1995 pour s'installer à Zanzibar où il occupe la fonction de conseiller auprès du Ministère du Tourisme jusqu'en 2000, année au cours de laquelle il décide de mettre un terme à trente-cinq ans de pérégrinations. Il s'installe définitivement à Aix-en-Provence où, depuis 2003, il consacre une bonne partie de son temps à des recherches liées à son passé familial fortement marqué par les effets du nazisme.

La Liste de saint Cyprien

History

Military

ALICE

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