La République Universelle Du Genre Humain (French Edition)

Expliquer l'essence de la R�volution de 1789 avec ses cons�quences spirituelles et politiques exige de cerner la tournure d'esprit des acteurs de cette �poque en fonction de leurs r�f�rents philosophiques. Dans Archives du mondialisme, nous avons trait� dans le chapitre III des tentatives des Juifs � acqu�rir la nationalit� fran�aise. Apr�s quatorze �checs, la quinzi�me fut la bonne avec la naturalisation de cette communaut� � la nation fran�aise le 27 septembre 1791. La chose se fit avec l'appui de nombreux r�volutionnaires (Mirabeau, l'abb� Siey�s, l'�v�que Talleyrand, Clermont-Tonnerre, l'avocat Godard, l'abb� Gr�goire, ...) en liaison avec un petit groupe tr�s actif de Juifs comme Cerf Beer. Cet �v�nement, impossible dans le cadre d'une France n�e du bapt�me de Clovis sous l'�gide de l'�v�que Saint-R�mi, n'a pu se concr�tiser qu'en raison d'une mutation des mentalit�s parmi les �lites aristocratiques, bourgeoises et m�me royales car Louis XVI a pos� les jalons rendant la chose faisable. La proclamation de la D�claration des droits de l'homme et du citoyen accompagn�e d'un pr�ambule sous l'�gide de l'�tre supr�me, sign�e le 26 ao�t 1789, n'est que la cons�quence d'une �volution des mentalit�s �tal�es sur des g�n�rations.

Un tel engagement de la synagogue talmudique, depuis 1808, envers les principes de la R�volution indique que celle-ci doit y trouver son compte. Ne pourrait-on pas affirmer que cette R�volution dite fran�aise fut, d'abord et avant tout, d'essence talmudo-kabbalistique ? En effet, les propos de l'�v�que Saint R�mi instaurent un mod�le politico-religieux faisant du premier roi de France, Clovis, le lieutenant du Christ; c'est-�-dire aux yeux de la synagogue rebelle un Messie qu'elle ne reconna�t pas, qu'elle rejette et qui doit �tre an�anti car, pour elle, « ce � J�sus de Nazareth n'est qu'un usurpateur. La France est donc dans le collimateur de la nouvelle synagogue plus que tout autre pays en raison de cet honneur octroy� � la maison royale de Clovis et � ses successeurs. Ce point d�cisif est � retenir absolument.

La France est � part et son sort est li� � l'�glise. Indirectement, cela signifie que, d�s le d�but, notre pays a subi des attaques brutales ou, plus subtilement aussi, des infiltrations pour affaiblir et, en bout de course, effacer cette marque ainsi que la mission d'apostolat r�sultant du bapt�me de Clovis.